Introduction
et définition
On
peut définir la torsion oculaire comme une rotation de l’œil autour de son axe
optique. Cette définition purement clinique est certainement valable dans la
majorité des cas, mais il y a des circonstances dans lesquels cette définition
est insuffisante.
Les
troubles oculomoteurs les plus importants, dans lesquels la torsion oculaire a
une importance primordiale dans le diagnostic et le traitement sont des
troubles avec une dysfonction des muscles obliques.
L'oblique
supérieur (grand oblique) a pour origine le tendon de Zinn. Il longe l'angle
supéro-interne de l'orbite et se poursuit par un tendon avant d'atteindre la
trochlée. Après son engagement dans la trochlée le tendon change de direction
pour s’ insérer dans le quadrant postérieur et supéro-externe du globe
oculaire. Pour l'opérateur, la proximité de la veine vortiqueuse
supéro-temporale est importante. Sa portion musculaire a une longueur d'environ
30 mm. Sa portion tendineuse a également une longueur de 30 mm qui se répartit
comme suit: 10 mm pour la partie rétro-trochléaire, 2 à 3 mm pour la partie
intra-trochléaire et 18 mm pour la partie pré-trochléaire, dont 10 mm sont
situés entre la trochlée et le bord interne du droit supérieur.
L'oblique
supérieur est le muscle oculaire montrant le plus souvent des anomalies. La
largeur de l'insertion et la distance du limbe sclérocornéen varient bien plus
souvent que pour les autres muscles.
L'oblique inférieur (petit oblique) est le seul muscle qui n’a pas l’apex
orbitaire pour origine. Il prend naissance dans la partie inféro-interne de
l'orbite en bas et en arrière de l'orifice supérieur du canal lacrymo-nasal. Il
est le plus court des muscles oculomoteurs et ne mesure que 37 mm de long, et,
parce qu’il n’a pas de tendon, il est le muscle le plus long de tous. Son corps
musculaire croise la face inférieure du droit inférieur. Après ce croisement il
s'enroule sur la sclérotique pour s’insérer latéralement au droit externe au
niveau du méridien horizontal. La partie postérieure de l'insertion est à la
même hauteur que la macula et en est séparée par seulement 2 à 4 mm.
Les
données suivantes nous paraissent indispensables pour comprendre la
physiopathologie des muscles obliques:
1.
L'élévation et l'abaissement de l'oeil sont exécutés en
principe par le droit supérieur et le droit inférieur. Même en adduction du
globe oculaire, 80% de l'élévation et l'abaissement sont accomplis par les
droits verticaux. C'est la raison pour laquelle une parésie trochléaire n'est
pas accompagnée par une réduction significative de l'excursion de l'oeil.
2.
La fonction principale de l'oblique supérieur est
l'incycloduction. La fonction secondaire la plus importante est l'abaissement
du globe qui augmente en adduction. De même, la fonction de l’oblique inférieur
est l'excycloduction qui est bien plus prononcée en abduction qu'en adduction
du globe. La fonction secondaire la plus importante du petit oblique est
l'élévation du globe qui augmente en adduction. La fonction tertiaire des deux
obliques est l'abduction.
3.
La fonction d'un muscle peut être bien estimée dans le
contexte d'une parésie de ce muscle. Si par exemple vous avez une parésie du
droit supérieur, vous avez une déviation verticale qui devient de plus en plus
grande au fur à mesure que l’on tente d'élever l'oeil parétique. Dans une
parésie du nerf trochléaire il y a surtout une excyclotropie qui se manifeste.
On observe également une déviation verticale qui, par rapport à une parésie
d'un droit supérieur ou inférieur, est beaucoup plus petite. La différence,
dans ces deux conditions, est frappante si vous comparez l'excursion
monoculaire. Dans une parésie du nerf trochléaire vous pouvez observer une
réduction de l'abaissement qui est tellement faible qu'elle peut même vous
échapper. Par contre dans une parésie d'un droit vertical l'oeil parétique a
souvent des difficultés à passer la ligne médiane horizontale.
4.
Les six muscles oculaires travaillent dans leurs fonctions
secondaires d'une façon complémentaire. Si par exemple le droit supérieur et
l'oblique inférieur sont simultanément innervés, il y a une action synergique
qui résulte dans une élévation du globe. En même temps l'incycloduction du
droit supérieur est antagonisée par l'excycloduction de l’oblique inférieur.
L’innervation peut être distribuée entre ces deux muscles de façon qu'une
élévation du globe soit possible sans cycloduction oculaire supplémentaire.
Nous avons le même modèle pour l'abaissement du globe.
Les
troubles des muscles obliques les plus importants sont:
-
la parésie de l'oblique supérieur acquise
(= parésie du nerf trochléaire, anglosaxons: acquired superior oblique palsy )
résultant dans une réduction de la fonction de l'oblique supérieur
-
la parésie de l'oblique supérieur congénitale
(synonymes: le strabisme sursoadducteur, anglosaxons 'congenital fourth nerve
palsy’) se manifeste après une période plus ou moins longue de compensation
-
Sursoadduction comme symptôme d'une ésotropie congénitale
-
syndrome de Brown, qui se manifeste avec un blocage de l’élévation en
adduction. La forme primaire (anomalie du grand oblique, qui ne peut pas
relacher quand le globe se lève en adduction) peut etre congénitale ou acquise.
Syndrome de Brown comme effet secondaire observé parfois après un plissement du
tendon du grand oblique.
Étiologie
d'une parésie du l'oblique supérieur acquise
(= parésie du nerf trochléaire)
1.
traumatisme crânien
2.
problème vasculaire.
3.
tumeurs
4.
inflammations diverses
5.
autres
Étiologie
d'une parésie du l'oblique supérieur congénitale
(hypothèses)
1.
résultat d'une parésie oculaire congénitale ou précoce.
2.
l' absence d'un ligament qui inhiberait la contraction de l'oblique inférieur.
Ce manque d'inhibition résulterait dans une hyperfonction de l' oblique
inférieur, se manifestant avec une élévation accentuée en adduction du globe.
‘hyperfonction primaire de l'oblique inférieur' après Bielschowsky
3.
variabilité de l'insertion des muscles obliques. (théorie de
sagitallisation du Mr. Gobin: Si l'angle entre la direction de l'oblique
supérieur et l'axe du globe est nettement plus grand que l'angle entre la
direction de l'oblique inférieur et l'axe du globe, l'élévation, comme fonction
secondaire du petit oblique, sera plus grande que l'abaissement secondaire du
grand oblique. En même temps l'excycloduction -fonction primaire du petit
oblique- serait réduite par rapport à l'incycloduction du grand oblique qui,
elle, serait augmentée. Le résultat
d'une telle constellation serait un strabisme sursoadducteur avec une
incycloduction. L'expérience par contre nous montre qu'un strabisme
sursoadducteur est en général associé à une excycloduction.
4.
'hypothèse d'un effect de poulie: il est postulé que le
droit supérieur pourrait exercer un effet de poulie sur le grand oblique ce qui
changerait l'axe de traction de ce muscle et résulterait dans une augmentation
de la fonction d'abduction. Si la force musculaire reste constante une telle
augmentation de l'abduction serait associée à une diminution des autres
fonctions du grand oblique. Si la fusion est bonne ce déséquilibre musculaire
est bien compensé. Par contre dans des conditions dans lesquelles la qualité de
la fusion diminue, le système peut décompenser. En effet nous observons souvent
la décompensation d'un strabisme sursoadducteur dans l’âge mûr. L’affirmation
selon laquelle le strabisme sursoadducteur aurait une origine mécanique qui est
compensée par la fusion est soutenue par l'observation suivante : une interruption
de la vision binoculaire par occlusion d'un oeil chez des personnes normales a
comme résultat une motilité de l'oeil occlus qui ressemble à un strabisme
sursoadducteur.
5.
La dernière hypothèse qui explique l'origine d'une
décompensation d'un trouble oblique a récemment été présentée par Joe Demer et
collaborateurs. Ce groupe a montré à l'aide de la MRI que chez des patients
avec un strabisme sursoadducteur il y
avait une dislocation des poulies. Les poulies
représentent des tuyaux fibro-musculaires qui s'étendent de l'origine du
muscle jusqu' à l'équateur du globe et dans lesquels glissent téléscopiquement
les muscles oculaires. S’agissant du strabisme sursoadducteur, nous ne savons
pas si le déplacement des poulies en est la cause ou la conséquence. (D´ailleurs
cette hypothèse était deja présentée par Jean Bernard Weiss dans les Bulletins
de cette société en 1966, où il a décrit les syndromes alphabétiques comme
conséquence d´une cyclotropie)
La
cycloduction peut varier ( augmenter ou
diminuer) dépendant de la direction du regard. C'est pour cela qu'il est
absolument nécessaire de la mesurer non seulement en position primaire mais
dans les différentes directions du regard, au minimum en PP et dans les
positions cardinales. Dans une parésie trochléaire on ne se rend compte d'une
atteinte bilatérale que si onmesure la cyclodéviation dans les 9 directions du
regard. Dans une parésie bilatérale, la déviation verticale peut se compenser puisque le déficit
d'abaissement du globe va dans la même direction. Par contre, l'excycloduction
s'additionne des deux côtés.
Mesurement de la
cyclodéviation
cylindres
de Maddox petit
cylindres
de Maddox grand
paroi-tangentielle
de Harms: Cette méthode qui est basée sur le principe de la confusion a comme
seule condition une correspondance rétinienne normale, ce qui est le cas dans
la majoritée des parésies acquises et congénitales. Un verre rouge foncée est
tenue devant l'oeil fixant ce qui fait que le patient avec cet oeil ne voit que
la lumière au centre de la paroi, le reste est invisible. Avec un pointeur vert
qui est uniquement perçu par l'oeil non-fixant il pointe le lieu de la paroi où
est perçu le point rouge. La distance entre la lumière centrale et l'endroit
sur lequel le pointeur vert est localisé indique la grandeur de la déviation.
Comment
mesurer la cyclotropie : l’objet de fixation n’est plus une lumière
ponctuelle mais une ligne lumineuse blanche. Cette ligne lumineuse peut être
orientée par une commande électrique et parcourt les graduations d’un
rapporteur. L’œil couvert du verre rouge sombre perçoit exclusivement une ligne
lumineuse rouge. L’autre œil est ouvert et perçoit l’environnement. On demande
au patient de faire abstraction de la ligne blanche et de placer la ligne rouge
perçue oblique à l’horizontale, au moyen de la commande électrique. La torsion
se lit alors directement sur le rapporteur de la paroi.
Example
d'un examen à la paroi tangentielle de Harms chez un patient avec une parésie
de l'oblique supérieure acquise de
l'oeuil droite:
Pour
chaque direction visuelle on obtien trois chiffres. Le chiffre à gauche indique
la déviation horizontale avec un 'D' pour divergent et 'C' pour convergent. Le
chiffre à droite dans le quadrant spécifie la déviation verticale et le
troisième chiffre en dessous des deux autres caractérise la cyclotropie avec
les lettres 'ex' pour excyclotropie et 'in' pour incyclotropie.
Example
d'un examen à la paroi tangentielle de Harms chez un patient avec une parésie
de l'oblique supérieure congénitale de
l'oeuil droite:
Si
on compare les deux tableaux on réalise que la déviation verticale est plus
accentuée chez les parésies congénitales que chez les parésies acquises et
qu'elle est relativement concomitante de haut en bas. Chez les parésies
acquises -par contre- la déviation verticale augmente, plus le regard va vers
le bas. Contrairement à la déviation verticale, la cyclotropie est plus grande
et plus incomitante dans les parésies que dans les parésies congénitales. Ce
comportement différent de la déviation verticale et de la cyclotropie se manifeste dans la configuration du champ
visuel.
Champ
visuel binoculaire d' une parésie acquise (à gauche) et congénitale (à droite) de l' oblique supérieure
Dans
les parésie congénitales de
l’oblique supérieur la zone dans laquelle les patients sont capables de vision
binoculaire est séparée de la zone dans laquelle il y a diplopie par une ligne
plus ou moins verticale. Dans les parésies acquises de l’oblique supérieur ces deux zones sont séparées par une
ligne horizontale.
Ces
critères importants pour le diagnostique différentiel des deux conditions
peuvent être complétés par d'autres critères qui sont les suivants:
Diagnostique
différentiel de la parésie acquise et congénitale de l' oblique supérieure
parésie
de l‘oblique supérieure
condition acquise condition congénitale
diplopie: toujours
présente graduelle,
peut être absente
troubles: vertige,troubles
d‘orientation asthénopies, s‘aggravant le soir
début des symptomes: brusque, soudainement graduel
strabisme: prèsque pas
visible visible, surtout au regard à côté
inclinaison de la tête: prise consciemment prise automatiquement,
test de
Bielschowsky: positive, surtout au regard en
bas positive au regard en haut et en
bas
déviation verticale: incomitante, en adduction.:
5-10° concomitante, en
adduction:10-15° cyclotropie:
en haut 1 -5°, en bas 5 - 10° concomitante, 3 - 5°
En
examinant les versions oculaires dans les différentes directions visuelles, on
ne voie souvent pas de déviation verticale chez un patient avec une parésie
acquise. Par contre, dans la majorité des cas, la déviation verticale est
facile a voire dans les conditions congénitales.
L'inclinaison
de la tête est présente dans les deux conditions. Alors que les patients avec
parésie acquise sont très conscients de leur changement de position de la tête,
les patients avec parésie congénitale ne se rendent pas compte qu'ils ont la
tête inclinée mais souvent cela peut-être détecté sur des anciennes photos, par
exemple sur le permis de conduire, qui est habituellement la plus ancienne photo
du patient.
Le
test de Bielschowsky est positif dans les deux groupes. C'est à dire que, si on
incline la tête sur le côté atteint par la parésie, on mesure une augmentation
de la déviation verticale. La différence entre la parésie et le strabisme sursoadducteur
est que dans les parésies le test est surtout positif regard en bas, dans les
strabismes sursoadducteurs le test de Bielschowsky et positif regard en bas et
en haut.
Pour
terminer le diagnostic différentiel entre ces deux conditions, il faut se rappeler,
que l’amplitude de fusion verticale est beaucoup plus grande chez les
strabismes sursoadducteurs. Vous savez que la fusion de déviations verticales
jusqu'à 20° et même plus peut être observée alors que habituellement, elle
reste normale dans les parésies trochléaires acquises.
Traitement des troubles obliques.
Quel
est le meilleur traitement pour troubles oculomoteurs des muscles obliques ?
Etant donné l'incomitance des déviations et la cyclotropie dans les parésies
trochléaires, la chirurgie des muscles obliques promet dêtre le meilleur choix.
Un recul du droit inférieur sur le côté non-atteint peut améliorer la situation
surtout dans les parésies congénitales mais l'incomitance est lle torticollis
sont moins bien traités qu'avec la chirurgie des muscles obliques.
Un
traitement avec prismes doit être réservé pour des cas particuliers où la
déviation verticale est la cyclotropie ne sont pas trop marquées.
Dans
la chirurgie des muscles obliques pour les patients en question, on choisit
soit le recul de l'oblique inférieur, soit un renforcement de l'oblique
supérieur ou, dans la majorité des cas, une chirurgie oblique combinée.
Un
traitement avec prismes doit être réservé pour des cas particuliers où la
déviation verticale est la cyclotropie ne sont pas trop marquées.
le recul du petit
oblique
Technique
de Fink: après ouverture de la conjonctive par une incision radiaire dans le
quadrant temporo-latéral, le droit externe est chargé sur un crochet qui permet
de tenir l'oeil en adduction. Avec un écarteur étroit on peut écarter la
capsule de Tenon jusqu'à ce qu'on voit la bande rouge du petit oblique sous le
feuillet ténonien profond. Alors que l'assistant tient le crochet avec le droit
externe et l'écarteur, l'opérateur soulève le petit oblique avec une pincette
et l'engage sur un petit crochet. Ensuite le petit oblique est tiré vers
l'avant de son extrémité puis il est dégagé de sa capsule de Tenon. Le prochain
pas est la désinsertion du muscle avec une paire de ciseaux. Ensuite on place
les sutures au niveau du premier tiers de l'insertion en partant du bord
antérieur de l'insertion. Strictement cette technique est une combinaison d'un
recul et d'une ténotomie des fibres postérieures. Le point de réinsertion est
déterminé à partir du point indiqué par le marqueur de Fink. Cet instrument a
une tige pour le tenir et à l'autre extrémité deux branches formant un 'V',
chacune de 6 mm de longueur. L'extrémité de l'une des branches est placée à
l'extrémité inférieure de l'insertion du droit externe en prolongation de cette
insertion. L'autre branche est dirigée vers l'arrière. Son extrémité indique un
point situé à 8 mm de l'angle antérieur de l'insertion physiologique du petit
oblique. Selon le dosage voulu, la réinsertion peut se faire au niveau de ce point
ou alors au-dessus ou au-dessous de lui. A Giessen, on détermine le point de
réinsertion au moyen d’un compas et l’on pratique un antéro-déplacement de 1 mm
pour chaque tranche de 3 mm de recul. Petite remarque: Il est possible de
varier davantage l’effet de ce recul en changeant la distance de la réinsertion
du limbe sclérocornéen. Si on raccourcit la distance on a moins d'effet sur la
cyclotropie et vice versa.
technique pour un
renforcement du grand oblique
La
technique pour un renforcement du grand oblique est essentiellement celle
décrite par Cüppers en 1963. Après une incision radiaire de la conjonctive dans
le quadrant temporo-supérieur, la capsule de Tenon est disséquée avec des
ciseaux fermés puis un crochet est glissé du coté temporal et derrière
l'équateur sous le droit supérieur. L'oeil est doucement tirée vers le bas et
vers l'intérieur . Avec un écarteur on écarte le bord temporal du droit
supérieur ce qui fait apparaître le tendon du grand oblique. Crochet et
écarteur sont donnés à l'assistant puis avec un pincette on saisit le tendon
pour le charger sur un petit crochet et le libérer des fibres de Tenon. Ensuite
le tendon est chargé sur le plicateur de Cüppers qui permet un dosage précis de
la longueur du pli. Le tendon lui-même après être plié est suturé au bord
antérieur et au bord postérieur. La plicature du tendon est finalement
superficiellement fixée sur la sclère du côté temporal de l'insertion.
l' occlusion
diagnostique
Dans des cas atypiques avec des angles strabiques atypiques
une occlusion diagnostique est recommendée pour faciliter le choix de la
chirurgie envisagé chez un patient avec une parésie de l'oblique supérieur.
L'interruption de la vision binoculaire pendant quelques
jours est accompagnée d'une augmentation de l'incomitance de la déviation
verticale et de la cyclotropie. Dans ces cas-là, on peut choisur une chirurgie
des muscles obliques. Si la comitance
des angles strabiques persiste en dépit d'une occlusion diagnostique, le recul
du droit inférieur du coté non-atteint est probablement le meilleur choix..
efficacité de
chirurgie combinée des muscles obliques
La chirurgie combinée des muscles obliques peut etre
recommandée si la déviation verticale, mesurée en adduction est supérieure de
12 °.
En moyenne on obtien une réduction de la déviation verticale
en adduction de 1,4 ° par mm de trajet opératoire et une réduction de la
cyclotropie d'environ 1° par mm.
chirurgie
monomusculaire
La chirurgie monomusculaire consiste d'un recul du petit
oblique ou d' un renforcement du grand oblique. En moyenne on obtien une
réduction de la déviation verticale en adduction de 1,0 ° par mm de trajet
opératoire et une réduction de la cyclotropie d'environ 0,7° par mm dans les
recul du petite oblique. L'effect sur la cyclotropie d'un renforcement du grand
oblique est moins prédictible.
Dans la chirurgie des muscles obliques combinées et dans le
renforcement isolée du grand oblique on avec le dosage recommandé on a souvent
ne surcorrection postopératoire de la cyclotropie et/ou de la déviation
verticale surtout au regard en haut e adduction, soi disant un effect ffect de
Brown. Il y a un relâchement de l'effect opératoire après quelques moiset une
réduction du syndrome de Brown et de la surcorrection de la cyclotropie.
Une
opération des muscles horizontaux y compris la myopexie rétroéquatoriale n'a
pratiquement pas d'effect sur l'opération des muscles obliques. L'effect d'une
opération horizontale sur la déviation
verticale en adduction est une quantitée négligable.
Autrement
dit la chirurgie des muscles obliques -monomusculaire ou combinée- garde son
effectivitée si elle est combinée avec une chirurgie des muscles horizontaux.
Les deux types de chirurgie peuvent etre fait simultanément sans changement
déffectivité par rapport à une chirurgie uniquement horizontal ou oblique.